21 Septembre 2012
Après avoir testé les capacités du boitier de delay sur des ampoules, j'ai choisi de photographier quelques ballons en train d'éclater, l'un des thèmes les plus représentatifs de la photographie haute vitesse "grand public". Vu la rapidité du phénomène, c'était un très bon moyen de m'assurer des réelles capacités du boitier de delay et de celles du flash "discount" Yongnuo YN 560.
Les ballons sont ici gonflés avec de l'air (pour voir des ballons "gonflés" avec de l'eau, voir la section "WATERBOMBS" et "WATERBOMBS EN 3D").
Technique de l'open-flash : la pièce est plongée dans le noir, on déclenche la pose, Lorsque le ballon éclate, le "bang" est capté par un micro, qui envoie un signal au boitier de delay. Ce dernier va alors déclencher le flash après un temps de retard de quelques dizaines de microsecondes.
Pour produire un éclair le plus bref possible, Le flash est réglé à 1/128ème de puissance, ce qui correspond à un éclair d'une durée d'environ 1/20000ème de seconde.
Comme je ne souhaitais plus voir ma main apparaitre sur les photos, j'ai bricolé une sarbacane permettant de propulser une aiguille de couturière dans un tuyau en laiton.
Pour la photo suivante, j'ai rajouté un peu de talc dans le ballon.
Outre le fait que ça apporte un petit plus au niveau esthétique, le talc permet de montrer le mouvement de l'air pendant l'éclatement. On aperçoit notamment une rainure verticale (bande sombre), correspondant à la déchirure initiale du ballon.
Quelques photos des "coulisses" :